mercredi 27 avril 2011

Chronique de Minuit - Lara Adrian

Depuis toujours, de puissants guerriers vampires mènent une guerre secrète contre les Renégats pervertis par la Soif sanguinaire. Lucan Thorne est leur redoutable chef. Il a juré de protéger les siens, mais aussi l'humanité de la menace qui plane sur eux. Une mortelle n'a pas sa place dans cette vie de combat... jusqu'à ce que Lucan rencontre Gabrielle Maxwell, photographe de renom et témoin d'un crime atroce perpétré par les Renégats.

Aujourd'hui, je m'attaque à la chronique du premier tome la saga "Minuit" de Lara Adrian : Le baiser de minuit. Et j'ai beaucoup de choses à dire. Alors ouvrez grand vos petits yeux, parce que pour une fois, je ne suis pas enjoué, mais plutôt... désappointé.

Pourquoi, me demanderez vous ? et bien, parce qu'en faite ce livre, je l'ai déjà lu. Ça ne portait pas le même titre, ça n'avait pas la même couverture, mais qu'importe. Certains l'auront peut être déjà compris en lisant le résumé, je veux parler de La confrérie de la dague noire. Car pour moi, Le baiser de minuit c'est La confrérie de la dague noire, avec quelques noms qui changent.

On retrouve exactement les mêmes éléments : une secte de guerriers vampire qui protège leur espèce (ah ben tiens, ils sont 7, comme les guerriers de la confrérie), menée par un leader gros dur bardé de cuir noir et de lames en titanes qui ne croit pas en l'amour, une héroïne (en détresse) qui va venir le dégeler un peu , et un méchant vraiment méchant avec un plan sinistre.

Parmi les guerriers on retrouve les mêmes clichés : le génie de l'informatique (Gideon /Viszs), le tueur sans émotion au lourd passé (Tegan / Zadiste), la "bête" de combat (Dante /Rhage) etc.

Vous me trouverez peut être sévère, mais j'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre de Lara Adrian sans avoir toutes les deux secondes envie de crier au plagiat.

Même le folklore et l'univers crées par l'auteur, pourtant assez originale, palissent en comparaison de l’œuvre de J.R Ward. Bien sur, l'origine des vampires est différente mais en ce qui concerne leur forces, leur faiblesses c'est pratiquement la même chose.

Bon, il y a quand même des points positifs : les 2 personnages principaux par exemple. J'ai aimé ceux de Gabrielle et Lucan, même s'ils ont chacun leurs défauts. J'ai trouvé leur relation touchante, l'un veillant tour à tour sur l'autre, se quittant pour mieux se retrouver etc. En connaitre le fin mot a d'ailleurs été ma principale motivation pour finir le livre.
L'histoire est intéressante, mais là encore c'est trop similaire à la confrérie pour que j'accroche vraiment. Il y a de nombreux rebondissements, notamment la révélation finale de l'identité du "grand méchant".

Au final, je ne pense pas que Le baiser de minuit soit un mauvais livre. Pour moi, il y a des bons éléments, simplement, je m'étais attendu à quelque chose de différent, et j'ai vraiment eu l'impression de relire le même livre. Peut être que si j'avais lu celui ci d'abord, j'aurais eu un avis différent. A méditer.

mardi 26 avril 2011

Chronique de Mercy Thompson tome 1 - Patricia Briggs

Bonjour !

Aujourd'hui je vous livre un petit extra : je vous parlais, dans ma précédente chronique, de la série des Mercy Thompson. Voici ma chronique concernant le premier tome de cette saga :

C'est après moult et moult péripéties que j'ai finis le premier tome de la série des Mercy Thompson, dur à cuire, mécanicienne de son état, et coyote jusqu'au bout des ongles. Il faut dire qu'au début je n'était pas aussi emballé que pour d'autres sagas (telles que Au bord de la tombe ou 16 lunes).

On retrouve ici l'univers traditionnel de la bit-lit, avec vampires, faës et autres créatures surnaturelles. La principale différence est qu'à contrario de la plupart de ces ouvrages, Mercy Thompson : L'appel de la lune fait la part belle au loup garou. Ces derniers ont droit à une description assez fidèle au folklore classique du loup : Regroupement en meute, férocité, sautes d'humeurs, nécessité de changer à la pleine lune etc.

Le principal trait de caractère des loups dans l'univers de Mercy, c'est leurs luttes internes : tout y est question de dominance, de contrôle, de secret. Pour le coup, même si ce sont des hommes, on sent bien que au final ce sont plus des bêtes à formes humaines. Tout au long du livre on nous explique combien les loups sont dangereux. L'histoire elle même est centrée autour de ses luttes intestines, avec un savant mélange de kidnapping, de chantage, et d'expérimentations médicales.

Le seul point négatif c'est le nombre important de personnages secondaires, et la complexité de la hiérarchie loup qui rend parfois l'histoire difficile à suivre. Les quelques personnages principaux (Mercy, Adam, Samuel) sont bien développés, et pour la plupart, ambigus. On a envie de les comprendre et d'en savoir plus sur eux. Tout au long de ce premier tome, Mercy nous prouve que bien qu'elle ne soit pas un loup elle même, elle est pleine de ressource et sait s'imposer parmi tous ses "mâles". Un très bon début donc, et un livre que je conseille, même s'il n'est pas toujours évident à lire (rythme un peu lent).

jeudi 21 avril 2011

Chronique de Démon Intérieur - Jenna Black

Bonjour tout le monde !

Aujourd'hui, on change un peu de registre avec une histoire de démons et d'exorciste. Plus précisément d'une exorciste, Morgane Kingsley.
Cela fait un moment que cette saga de Jenna Black me fait de l’œil dans les rayonnages de la Fnac. En fait, pratiquement depuis que j'ai commencé à lire de la bit-lit. Et finalement, dimanche dernier, j'ai cédé !

J'ai terminé le livre hier, donc voici en exclusivité ma chronique de ce premier volume, Démon Intérieur :

Morgane Kingsley est une exorciste. Comme c'est souvent le cas dans les ouvrages de bit lit, notre héroïne est considérée comme la meilleure et la plus puissante dans sa profession.
Une profession qui semble taillée sur mesure pour elle, dans un monde où les humains et les démons légaux et illégaux vivent au grand jour.

Tandis que les premier sont acceptés avec joie par la plupart des humains (ils sont plus forts, guérissent plus vite etc.), les seconds sont chassés et exorcisés, voir brûler sur le bûcher pour les cas les plus extrêmes.
Cela tombe bien puisque notre Morgane, elle, déteste les démons. Et elle n'hésite pas à le dire, tout en se faisant une joie de les renvoyer d’où ils viennent. Le fait que son frère soit possédé par l'un d'entre eux (même légal) n'arrange rien.

Donc, notre Morgane déteste les démons. Mais son trait le plus caractéristique, c'est son franc parlé, qui lui cause évidemment toutes sortes d'ennuis. Je ne crois pas me souvenir d'un seul chapitre ou je ne me suis pas dit "mais tu vas te taire un peu !".
Elle passe son temps à provoquer les uns et les autres , plus particulièrement ses alliés et ceux qui pourrait l'aider à résoudre ses problèmes.

Car des problèmes, ce n'est pas ce qui manque à notre petite exorciste. Après un exorcisme de routine sur une fillette, au cours duquel elle se découvre une étrange immunité à la possession, les catastrophes lui tombent dessus sans arrêter. Ses amis la trahissent, on l'accuse de meurtre, quelqu'un essaye de la tuer etc.

Il se trouve qu'en fait, le comble pour une exorciste, c'est d'être possédé. Chose que découvre avec horreur Mlle Kingsley. Et le démon qui la possède n'est pas n'importe lequel : le nouveau roi (grand, sexy, ténébreux) des démons, rien que ça ! Cette fois c'est clair, il y a des jours où on ferait mieux de ne pas se lever.

Côté univers et atmosphère, le travail de Jenna Black est satisfaisant, même si j'ai trouvé les passages SM un peu lourd et dérangeant, d'autant qu'une grande partie de l'intrigue (et de sa résolution !) tourne autour de ses fameux passages. Le monde dans lequel vit Morgane Kingsley est très cynique, mais les personnages offrent un contraste très frappant : d'un coté le dévouement aveugle de certaines personnages envers le bien, qu'il soit démon ou humain est marquant.

De l'autre, cet aspect idéalisé de la société est fortement atténué par de nombreux éléments : par exemple le fait que les victimes de possessions illégales soit brûlées sur le bûcher ou que de nombreux démons (et beaucoup d'humains) fréquentent les clubs SM ou de voyeurisme etc.

Pour reprendre une phrase célèbre "Rien n'est jamais tout noir ou tout blanc". A cette image, tous les personnages principaux ou secondaires ont de sombres secrets, ponctués de quelques qualités rédemptrices qui les rendent plus humains.

L'intrigue est classique (pour de la bit-lit) et relativement prévisible, à part peut être le twist qui s’opère à la fin. Mais même là, un lecteur attentif aura décelé quelques pistes.

J'ai bien aimé ce premier tome, mais en terme d’intérêt, je le classerai plus au même niveau qu'un Mercy Thompson ou qu'un Anita Black : Divertissant, mais je ne me jetterai pas sur le deuxième tome pour connaitre la suite. La faute peut être au coté trop sombre de l'ouvrage et à l'intrigue que j'ai trouvé vraiment trop lente par moment (certains passages ne sont pas nécessaires selon moi). A méditer.

mardi 19 avril 2011

Chronique du Sang des anges - Nalini Singh

" Quand les Archanges jouent, les mortels cassent"

On reste sur le thème des anges avec... le sang des anges de Nalini Singh. Premier tome de la série des chasseuses de vampires.

Nalini Singh... une auteur qui m'était jusqu'alors inconnu, jusqu’à ce que je tombe en librairie sur cette première œuvre... Et quelle œuvre ! L'histoire est aussi belle et intrigante que le suppose la magnifique illustration de la couverture.

Comme dans la plupart des livres de bit-lit, on retrouve les éléments traditionnels : une héroïne "spéciale" (grâce à sa capacité à flairer les vampires) au tempérament de feu, un bad boy terrifiant et sexy (l'archange Raphael), et une intrigue sombre et torturée (la traque d'un sérial-killer d'un genre... particulier).

Là où le livre m'a le plus surpris, et ce qui fait selon moi l'originalité de cette œuvre (outre ses personnages haut en couleurs), c'est son univers si particulier. L'auteur a fait le choix (original !) d'allier vampire et anges, un peu comme dans la série de livres écrites par Melissa de la Cruz (Les sang-bleu , tome 1) pour les connaisseurs.

Dans l'univers de Singh, les vampires sont les "enfants" des anges et leur doivent obéissance et respect. Mais parfois, un vampire échappe au contrôle de son maitre et là... et bien, Elena est là.
Elena Deveraux, chasseuse de vampire, la plus douée de la Guilde des chasseurs, si l'on en croit ses pairs.

Sauf que cette fois, Elena va se voir confier une tâche bien différente de sa routine habituelle. Cette fois, sa cible n'est pas un vampire rebel mais un archange... déchu ! Et avec l'ombre de Raphael qui plane au dessus de sa tête, Elena n'a pas le droit à l'erreur. Une mission donc, qui pourrait bien s'avérer mortelle... mais je n'en dirais pas plus.

L'auteur a apporté beaucoup de soin à ses personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, avec de forts contrastes entre Elena, Raphael et les (ô-combien dangereux) servants vampiriques (tels que Venom et Dmitri) . D'ailleurs, on sent bien que ce tome est le premier d'une longue saga, car toute une première partie du livre est destinée au développement des personnages et la mise en place de la relation entre Elena et Raphael.

L'intrigue est riche, mais surtout développée sur la seconde partie du livre (les 150 dernières pages), mais ce n'est pas un mal, car pour bien la comprendre et en saisir les implications, il faut bien connaitre l'univers dans lesquels nos anti-héros vivent. Chose que Nalini a bien compris, et s'empresse de faire avec brio.

Un univers bien singulier, et qui m'a tout de suite séduit avec ses anges, ses vampires, son environnement urbain et épuré, avec ses tours et ses grattes-ciel à la beauté diaphane, véritable labyrinthe où les façades de verre et d'acier cachent de lourds secrets.

Vous l'aurez compris, ce livre est l'un de mes nombreux coups de cœurs, de par son histoire, sa qualité d'écriture, et son univers immersif et envoutant.

Je n'ai plus qu'une chose à vous dire : Bonne lecture !

lundi 18 avril 2011

Chronique de Crescendo - Becca Fitzpatrick

" Un démon, c'est un ange qui a eu des malheurs : un ange émigré "

Avec Patch, son amoureux et désormais ange gardien, on pourrait croire que la vie de Nora est parfaite. Et pourtant, quelqu'un en veux toujours à sa vie. Et alors que Nora a le plus besoin de lui, Patch prend peu à sa distance avec Nora pour se tourner vers sa rivale, et pire enemie, Marcie Miller...



Ayant eu un véritable coup de coeur pour le premier tome de la série des anges déchus, hush hush, de Becca Fitzpatrick, c'est avec beaucoup d'avidité et d'espoir que je me suis jeté à l'assaut de ce second tome tant attendu. Autant le dire tout de suite, je n'ai pas été décu, loin de la.

On retrouve l'atmosphère trouble et dérangeante qui pour moi avait été l'un des gros point fort du premier livre. On a l'impression que n'importe quoi peut arriver, à n'importe quel moment, et ce sentiment est d'autant plus accentué par le fait que de nombreux rêves (ceux de Nora) vienne ponctué le récit et brouillé les pistes. Niveau suspense, c'est à peu près du niveau du précédent tome, avec des rebondissement en veux-tu en voila, une certaine part d'action ( qui prend plus d'importance dans ce récit ), et beaucoup, beaucoup de réflexion.

En fait, même si Nora est beaucoup plus active dans ce tome, elle passe beaucoup de temps à se poser des questions, sur son passé (le meurtre de son père), son présent ( les tentatives d'assassinat contre sa personne ), et son futur ( sa relation avec Patch est-elle vouée à l'échec ? ). Et c'est tant mieux car cela nous permet d'apprendre à la connaitre un peu plus, et notamment son coté sombre, oscillant tantôt entre irritation, paranoïa ( fondée ) et jalousie. C'est important car cela lui donne plus de profondeur, et nous montre une bonne fois pour toute qu'elle à du caractère, même si la plupart des personnages semblent toujours en savoir beaucoup plus qu'elle sur ce qui se passe.

Cela dit, on l'a comprend avec un ange gardien comme Patch qui reste toujours aussi énigmatique ( et quelque peu absent de ce second tome ) et refuse obstinément de répondre au question qu'on ( surtout Nora ) lui pose.

Pire, on a un peu l'impression qu'il fait tout pour la provoqué ( par exemple, sortir avec sa pire enemie ). De plus, même s'il est moins présent dans ce tome, ses interventions sont toujours aussi magistrales et décisives, et on font vraiment avancer l'histoire. On en apprend aussi beaucoup plus sur les néphilims et leur rapport avec les archanges et les anges déchus. Car les néphilims en ont assez de servir d'esclave ( il n'y pas d'autre mot pour définir les 2 semaines par an ou ils sont à la merci des déchus ). Et quand ils décident de se rebeller... et bien, personne n'est à l’abri. Malgré cette atmosphère plus sombre, l'humour et toujours très présent avec le personnage secondaire de Vee, qui prend d'ailleurs plus d'importance dans ce tome, avec ses remarques qui font toujours mouche et le soutient indéfectible qu'elle apporte à Nora. La romance entre Patch et Nora est toujours aussi compliquée, mais on en apprend plus sur Patch et surtout sur la profondeur des sentiments qu'il éprouve l'un pour l'autre ( vraiment symbolisés dans la dernière scène du livre). Un point bonus pour les dernières pages qui nous laisse en plein cliffhanger, tout en introduisant ce qui sera très certainement le grand méchant du prochaine tome, Silence ( TEMPEST en VO ).

Chronique de Hush Hush - Becca Fitzpatrick

Dans la ville brumeuse de Portland, Nora tente de mener une vie ordinaire depuis la mort violente de son père quelques mois plus tôt. Lors d'un cours de biologie, elle fait la connaissance de Patch, qui vient d'arriver en ville. Il est séduisant, mystérieux, toutes les filles en sont folles, mais la vie de Nora est déjà bien trop remplie. Comment Patch peut-il en savoir autant sur son compte ?

Je commencerai cette critique en parlant de l'une des raisons qui m'a poussé à ouvrir ce livre : sa couverture. Je la trouve tout simplement magnifique. Et ce d'autant plus que c'est une très bonne entrée en matière pour le livre, dans la mesure ou elle dégage une atmosphère brumeuse, mystérieuse, inquiétante mais également triste, mélancolique.

Des qualificatifs qui s'applique d'ailleurs aussi au livre. Donc après ce premier contact positif, j'ouvre enfin le livre et feuillette vaguement les premières pages. Autant vous le dire tout de suite ; je n'avais pas lu le résumé du bouquin avant de l'ouvrir,afin de découvrir le livre sous un œil neuf et non influencé. Souvent, les quelques lignes qui constituent la 4ème de couverture offre une vision "médiatisée" des œuvres qu'elles décrivent en ne reprenant que les grandes lignes qui pense t-on attireront l’œil du lecteur. Point de ça avec moi.

Je commence donc à lire les premières pages, et me retrouve très vite emballé. A tel point que je lis d'une traite les 5 premiers chapitres. Le style est claire, précis, le langage soutenu (je dirais même que c'est étonnant pour un roman ayant pour personnage principale des adolescents). Point de description ennuyeuse. Il n'y en a ni trop, ni pas assez. Cela vaut aussi pour les dialogues.
On va à l'essentiel, sans que cela paraisse artificiel ou que l'on croit l'auteur paresseux. Peut être parfois pas assez, mais c'est justement un des points que j'ai apprécié dans le livre : on reste souvent en suspens, en attente. Mais c'est une attente qui est largement récompensée au fil du bouquin.

Un deuxième point qui m'as beaucoup plu : La relation entre les deux personnages principaux. Nora et Patch. A l'inverse de ce que dit la 4ème de couverture, Patch N'EST PAS un tombeur. Malgré son charme et son coté mystérieux, les filles ne sont pas à ses genoux et cela lui donne une profondeur que l'on trouve peu souvent chez ce genre de personnage. De plus, contrairement à la plupart des romans fantastique et de bit-lit actuel, le lien entre les deux personnages se créer tout du long du bouquin, jusqu'à la dernière page. Point de coup de foudre ici. Leur relation est ambigu, difficile, et ils ne savent pas vraiment à quoi s'en tenir l'un l'autre. Progressivement, cette relation évolue, mais son évolution ne constitue pas la trame principale du bouquin. L'intrigue se poursuit en parallèle, avec des rencontres régulières entres les deux personnages. Bref, ils ont une vie chacun de leur coté. Notre petite Nora s'improvise même un petit coté Veronica Mars assez divertissant.

En ce qui concerne l'intrigue, je ne dirais rien de plus que celle-ci est pleine de rebondissements, et certaines révélations m'ont agréablement prix par surprise. On pourrait se lasser de ne pas savoir à quoi s'en tenir, de ne pas avoir de réponse immédiate à nos question. Mais au final c'est ce qui nous tiens en haleine et nous pousse à lire, encore et toujours. D'autant que les réponses, ont les a à la fin. Et celles ci sont loin d'être bâclées. Un coup de cœur donc, et la preuve qu'on peut faire des livres intéressants et non-superficiels même pour les adolescents /jeunes adultes.

Le repaire de MorduDeBitLit ouvre ses portes !


Bonjour, et bienvenue à tous !
Après moult périples, le repaire de MorduDeBitLit ouvre enfin ses portes !
Mais qu'est-ce donc au juste, que le repaire de MorduDeBitLit ?
Pour répondre à cette question il faut présenter MorduDeBitLit lui-même. Et oui, car MorduDeBitLit, c'est moi (surprise ?).
Jeune homme de 21 ans, passionné de bit-littérature. Allez, un petit rappel pour les non initiés :
La bit-littérature ( de l'anglicisme "bit" ou "bite" qui signifie "mordre" ou "mordu", et "lit" pour littérature) repose sur un univers fantastique contemporain, mêlant réalisme et créatures fantastiques comme les vampires, loups garous, démons, etc, et orientée sur les adolescent(e)s et jeunes adultes.

Je dévore chaque semaine plusieurs ouvrages traitant de cet univers.
Alors pourquoi, me suis-je dit, ne pas les chroniquer ?
Afin que mon avis puisse profiter à mes confrères, et pourquoi pas, initier quelques néophytes ? C'est tout le bien que je vous souhaite :)

A ce jour, j'ai lu de nombreuses sagas littéraires (dont vous pourrez bientôt lire les chroniques), et j'ai découvert que chaque auteur à sa propre vision de la bit-lit, phénomène qui a littéralement connu une explosion (et un renouveau) ces dernières années, principalement grâce à la sortie de la saga du désir interdit, Twilight, écrite par Stéphanie Meyer.

Mais, trêve de bavardages, je vous laisse pour retourner à mes lectures.

Bonne visite !